L’art urbain est, à l’origine, l’art qui défini les peintures murales contemporaines réalisées en extérieur. Appropriation de l’espace public, l’art urbain s’exerce depuis la nuit des temps. Il se démocratise comme nous le connaissons aujourd’hui depuis les années 1970, lorsque des artistes peignent sur ces surfaces libres en Europe et en Amérique. Invoquant la volonté de sortir des lieux classiques et privés pour s’adresser à tout le monde, ces artistes cultivent des thèmes et des styles populaires, souvent liées à des revendications sociales. Les autorités le traitent comme un “graffiti” quand il n’est pas autorisé, et pour cette raison, les peintres sont souvent anonymes ou s’abritent sous un pseudonyme. 

Alors que le graffiti ne cherchait, à l’origine, que la reconnaissance de ses pairs, le street art vise à séduire un nombre toujours plus grand de spectateurs.

Cet art va au-devant des gens sans qu’ils l’aient forcément souhaité. Elle permet de toucher des personnes qui n’entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d’art. Les artistes de rues s’approprient l’espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir…

Après plus de 50 ans d’histoire, cet art connait à présent son heure de gloire en s’adressant à un public plus large, dont l’association à des revendications politiques ou sociales n’est plus automatique. Le graffeur est un artiste à part entière et rejoins la cour des artistes reconnus, exposés, au même rang que les artistes plastiques. Résolument brut et moderne, l’art urbain fait partie intégrante de la culture street et les Hauts-de-France en sont riches !

Lille Culture Street est l’événement qui permet de découvrir ces talents régionaux !